Michel Willems, Kinésithérapeute et formateur en hypose médicale : Après seulement 3 ans de travail en temps que kiné, je me suis rapidement aperçu d’une chose : quand un patient a souvent mal au dos, je m’occupe de son dos, quand un patient fait un AVC, je travaille sur sa jambe, etc… Et bien que nous l’ayant vu un peu au cours, en pratique, rarement les liens entre les structures sont faits, au point que certains d’entre nous se spécialisent tellement dans une articulation, qu’il en oublie tout le reste. Et pourtant, s’il y en a un système des plus importantes qu’il existe, celui sans quoi rien ne fonctionne, le premier à se développer, c’est le système nerveux chapeauté par le cerveau. Je me suis alors reposé la question du point commun de plusieurs pathologies : AVC ? cerveau Sclérose en plaque ? substance blanche Douleurs chronique ? Algoneurodystrophie ? lobe pariétal Parkinson ? noyaux noirs Etc..
En gros, tellement de choses se passent dans le cerveau, mais comment y accéder ?
Et c’est là que je me suis dit : si l’hypnose peut éteindre des douleurs pour les opérations, je dois pouvoir l’utiliser autrement pour ma kiné. C’est là que le concept d’HYPNOKINE® a germé, l’association de ces deux domaines afin de globaliser le soin et de pouvoir recruter l’origine du mouvement, l’origine de la douleur, l’origine des sens. A force de recherche, d’études, d’essais -erreurs, dans mon petit cabinet de campagne, j’ai mis au point des techniques de rééducation novatrices et protégées pour parvenir à optimiser mes séances en me posant ces simples questions : Comment contrer la perte de force dans les bras et dans les jambes qui arrive lors d’un AVC ou d’un alitement ? Comment favoriser l’autonomie des patients? Comment améliorer mes exercices de proprioception? Comment récupérer une peau insensible au toucher? Que faire après la perte d’odorat et de gout comme après un covid ou une grippe? Comment Diminuer les douleurs dues à l’alitement, ou une exagération du signal nociceptifs, ou de douleurs fantômes. Toutes ces techniques j’ai décidé de continuer à les confronter à de la recherche scientifique pour les faire encore évoluer et les affûter, mais j’ai aussi décider de ne pas garder ce savoir pour moi seul. Je ne dispose pas d’assez de temps pour soigner tout le monde ! C’est pourquoi, j’ai décidé de les transmettre à d’autres kinés passionnés lors de formations.
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