L’auto hypnose est un processus naturel, un état entre la veille et le sommeil auquel nous nous connectons tous naturellement.
Nous pouvons nous retrouver en « auto-hypnose » parce que nous souhaitons induire cet état ou bous y retrouver sans le vouloir nécessairement.
Par exemple, lors de longs trajet en voiture, certaines conditions sont propices à nous laisser glisser dans cet état d’auto-hypnose. Les sens sont saturés : la vision par la concentration sur la route, l’ouïe par le son de la voiture, et ce dans une position d’immobilité. A certain moments, nous pouvons avoir la sensation que notre esprit « décroche », de ne plus savoir par où nous sommes passés, ou combien de temps nous avons déjà roulé.
Aussi, juste avant de s’endormir (état hypnagogique) et juste après le réveil (hypnopompique), nous nous connectons aussi à des états de type hypnotiques.
Cet état modifié de conscience (EMC ou ECM) correspond aux ondes cérébrales alpha, entre 8 et 12Hz.
Nous pouvons nous retrouver en état d’auto-hypnose parce que nous nous y conditionons, seul, naturellement ou à l’aide d’une stimulation extérieure :
– accompagnement par un(e) thérapeute, en séance d’auto-hypnose guidée,
– en écoutant des séances d’auto-hypnose mp3
– en s’aidant de matériel spécifique, comme le psio
En état d’auto-hypnose, notre inconscient est très réceptif.
Hors, c’est justement cette partie de nous qui nous conditionne :
– dans la majeure partie des choix que nous posons
– mais aussi qui sous tend les comportements qui nous échappent comme la dépendance, les problèmes de sommeil, les relations difficiles, …
En hypnothérapie, nous envoyons des messages ciblés, à vocation thérapeutique à l‘inconscient afin de modifier des comportements qui ne sont pas du ressort de notre volonté.
Même s’ils sont présents depuis très longtemps, comme des troubles du comportement alimentaire datant de l’adolescence, il est possible de les modifier radicalement en ayant la sensation que « cela se fait tout seul ».
L’idéal est néanmoins, d’intégrer l’auto-hypnose dans le cadre d’une approche globale, comme dans cet exemple.