Arrêter de boire, fumer, prendre de la drogue n’est pas juste affaire de volonté.
Les mécanismes de dépendance se développent au sein même de la cellule. La cellule est considérée comme l’unité de base du monde vivant. Le nombre de cellules dans le corps humain est estimé à +/- 10 000 000 000 000.
Chaque cellule est constituée de différents organes : les organites.
Chacun a une fonction particulière nécessaire à la vie de la cellule, dégrader des substances, les digérer, éliminer les déchets, assurer la respiration cellulaire, …
L’un d’eux, le réticulum endoplasmique lisse assure une fonction de détoxification au niveau cellulaire.
Lorsqu’il y a consommation de substances toxiques, il y prolifération de réticulum endoplasmique lisse. En d’autres termes, il se « démultiplie » pour assurer sa fonction plus la consommation augmente.
L’envers de la médaille est que par ce processus, l’organisme augmente sa tolérance à la substance, mais aussi à d’autres. Il faut alors de plus en plus de substances pour obtenir un même effet.
Ainsi, par exemple la prise excessive de barbituriques va diminuer l’efficacité de certains anti biotiques.
Qu’en déduire?
Lors d’un sevrage, ces phénomènes sont à prendre en considération, entre autres en travaillant sur une détoxication hépatique progressive.
Se sevrer n’est pas du tout uniquement question de volonté!
Il faut agir simultanément sur le plan psychologique, par exemple en hypnose et physiologique.