areter de boire de l'acoolCa y est! C’est décidé! Ce matin, vous avez pris cette résolution de ne plus consommer d’alcool, félicitations!
Peut-être suite à une limite franchie, une sensation de danger, ou d’être allé trop loin, …

Peut-être que vous comptez sur votre entourage pour vous y aider, vous encourager?

Cela fait tellement de temps qu’il (elle) vous dit, « mais arrête de boire comme çà, tu nous pourris la vie’, « Ah, si seulement tu ne te défonçais pas comme çà, je ne ferais pas ces colères, je n’aurais pas ces angoisses, la vie serait plus simple, … »

Oui, mais, ….voilà, qu’étonnement, le jour où vous décidez d’arrêter, votre conjoint(e) ramène une de ces exceptionnelles bouteilles, un grand cru à ne manquer sous aucun prétexte!
Ou, voilà qu’il (elle) vous rappelle d’anciennes disputes qui en son temps vous donnaient tellement envie de consommer ….

Le conjoint, même s’il souhaite être aidant, peut inconsciemment pousser à la rechute.

Pourquoi?
1) Parce qu’il est rassuré par ce qu’il (elle) connaît. C’est notre résistance au changement, qui fait que même si une situation est inconfortable, au moins, nous la connaissons, et cela nous rassure. Alors, nous faisons tout (in)consciemment pour qu’elle perdure.
2) La peur de l’inconnu : qui sera l’autre une fois qu’il ne boira plus?
3) Les bénéfices secondaires : le fait que l’autre consomme amène des « bénéfices », des « privilèges » qui n’existeraient pas s’il n’y avait pas de consommation.
Par exemple : l’un boit, l’autre « s’autorise » des accès de colère, se permet d’injurier,  … la consommation de l’autre, « permet de s’y autoriser »
Tandis que l’un consomme, l’autre claque la porte, ou se met en retrait, …

Toute situation désagréable génère des bénéfices secondaires!
S’ils ne sont pas connus et pris en considération, il y a de fortes chances pour que les symptômes se maintiennent!

Et les amis ? Ceux de guaindailles, ou les compagnons de consommation sociale?
En leur disant que vous arrêtez de boire, vous les dérangez!
S’ils sont dépendants, ils vous ramèneront sur le droit chemin!
La voie du milieu, celle de la consommation qui ressemble à la leur.

Pourquoi?
Si vous dites que vous « arrêtez » de boire, cela les interpelle quant à leur propre consommation.
Si vous buvez trop, étrangement, ils vous diront « tu me fais peur, prend soin de toi, … »
Parce que vous voir dans un état de déchéance les met face à ce qui les guette s’ils continuent, et çà, c’est dérangeant!
D’un autre côté, il faut que vous continuiez de boire, autrement, vous devenez un trouble fête!

Je sais que je vais déranger, … mais je ne peux m’en empêcher, il faut savoir que la consommation d’alcool, quelle que soit la quantité, engendre des dégâts (irrémédiables) au cerveau.

Comment s’en sortir alors ?
Il faut, en thérapie, composer avec tous ces paramètres, … ainsi qu’avec d’autres comme l’impact des fluctuations glycémiques lors de la dépendance à l’alcool, … je développerai cela dans un prochain article.

Parmi les séances à télécharger en soutien à la thérapie, je vous recommande l’utilisation de « transformation », « libération d’une dépendance » et « lâcher prise » que vous trouverez en suivant ce lien.