Au quotidien, ils sont là, complices, présents pour les joies et les peines. Ils nous enseignent bien plus que dans les livres, et ne sont qu’amour …
Perdre un animal est déchirant et engendre une souffrance profonde, qui va bien au delà des mots.
Je partage avec vous mon expérience … bien triste.
Noisette est cette petite chatonne qui s’est invitée chez moi un jour de pluie torrentielle.
A peine sevrée, elle miaulait, effrayée, égarée coincée dans mon noisetier.
Je l’ai approchée tout doucement … je l’ai ramenée bien au chaud, elle m’a appris à me poser, prendre du temps pour elle, …alors que mon planning était au bord de l’explosion.
J’ai pris du temps pour elle avec la sensation de l’avoir sauvée, je doute qu’elle ait pu survivre seule.
Max, mon brave toutou l’a adoptée très vite, il s’est montré plein de patience et étonnement délicat.
Noisette a pris très vite bien de la place dans la maison.
Un mois et demi après son arrivée … elle a traversé la rue pour la première … et la dernière fois.
C’est une expérience horrible.
Le contraste, la descente est très violente. Elle représentait la vie, la fougue, l’énergie et d’une seconde à l’autre je l’ai retrouvée là morte, immobile.
J’ai hurlé, pleuré, … puis je me suis dit que ce n’était pas vrai, … qu’elle allait se relever, bondir, …
Puis dans la maison, … je pensais la voir et l’entendre, c’est la phase de déni, étape très fréquente en cas de deuil.
Très rapidement, je me suis culpabilisée, si je n’avais pas fait cela … si j’avais …La culpabilité est souvent aussi très fréquente en de pareil cas …
J’ai beaucoup pleuré, peu dormi et senti tout mon corps qui criait après elle.
Les perturbations énergétiques sont bien présentes, il faut du temps …
J’accepte mon chagrin… j’ai offert à noisette ce que je pouvais lui offrir …
Elle me l’a plus que bien rendu. La vie prête, mais ne donne pas.