Comment contrôler son impulsivité ?
Plus j’étudie la nutrithérapie, plus je m’interroge sur la pertinence d’interventions purement, uniquement centrées « psy » dans bon nombre de problématiques comme la gestion de l’impulsivité. Un peu surprenant n’est-ce pas qu’une hypnothérapeute que vous consultez pour un problème d’irritabilité, pour contrôler votre impulsivité, l’agressivité au volant ou le sommeil vous demande si vous souffrez de :
- clonie palpébrale (paupière qui tremble)
- Crampes
- Hyper sensibilité au son et/ou la lumière
- Tendance aux fringales
- Fourmillements ou froideurs dans les extrémités … ou qu’elle regarde comment sont vos ongles? ….
Troubles psys et déséquilibres bio-chimiques
Ce type de questionnement permet d’évaluer carences ou déficits, qui peuvent aussi être appuyés et confirmés par dosage sanguin. Il est nécessaire de les prendre en considération! Le problème est qu’un déséquilibre bio chimique entraîne une tendance à certains comportements qui eux-mêmes entretiennent la problématique, c’est le cas de la consommation de cocaïne par exemple.
Exemple : la tension pulsionnelle élevée
Il s’agit d’une dysfonction sérotoninergique qui se caractérise par : impatience, irritabilité, impulsivité, attirance pour le sucré, le chocolat, les fringales, l’alcool, le tabac, intolérance à la frustration …
Il y a souvent fluctuation d’humeur, utilisation des aliments comme psychotropes. La personne veut toujours tout faire bien toute suite. Chacune de ces manifestations peut faire l’objet d’une démarche en thérapie. Et là, surprise! Lors de l’anamnèse il s’avère souvent que la personne souffrant par exemple de dépendances, présente aussi une grande partie des autres symptômes précités. Il y a donc un terrain bio chimique commun à traiter.
Comment va agir la nutrithérapie ?
En amenant au corps exactement ce dont il a besoin pour se rééquilibrer, en d’autres termes lui parler son langage et lui procurer : acides aminés, minéraux, régulation d’apport de glucides complexes, …
Nutrithérapie ou médicaments psychotropes ?
Une grande partie des psychotropes classiques, même s’ils peuvent donner un résultat extérieurement « acceptable » ou proche de l’état souhaité vont malheureusement souvent complètement à contre courant de la restauration d’un équilibre physiologique naturel. Il existe de la littérature scientifique à ce sujet comme le « Guide des 4000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » du professeur Philippe Even. Certains médicaments agissent en maintenant en permanence un neurotransmetteur dans la synapse. Le résultat est une humeur constante et un arrêt d’adaptation du cerveau aux stimulations extérieures. Hors, notre cerveau, pour bien fonctionner a besoin de conserver cette souplesse, cette capacité d’adaptation. Plus elle est sollicitée, plus elle se développe.
En nutrithérapie, nous remontons le plus possible en amont pour permettre la production et le passage naturel des neurotransmetteurs.
Par exemple, nous viserons à aider le tryptophane (acide aminé) à se scinder de l’albumine pour permettre la production de sérotonine, pour agir justement sur un rééquilibrage de ces tensions pulsionnelles, retrouver apaisement et sommeil.
Comment fait-on?
Par des choix alimentaires respectueux de ce processus et une supplémentation adéquate. Il s’agit de stimuler une voie naturelle. Dans ce cas, prendre un goûter sucré vers 16h00 intervient de façon significative.
Quelles thérapies pour gérer l’impulsivité?
- L’hypnose
L’hypnothérapie permettra à la fois d’apaiser, de traiter les causes inconscientes de l’impulsivité et aussi de modifier certaines habitudes et comportements alimentaires impliqués dans cette problématique. - L’Eft
Eft ou Emotional Freedom technique, c’est « l’outil d’excellence pour la gestion des émotions ». Il se travaille en thérapie et seul, lorsque les émotions submergent, que la colère, l’impulsivité son là. L’eft régule émotions et pulsions. C’est une technique de psycho énergétique, fondée par l’ingénieur Gary Craig basée sur le taping, du bout des doigts on réinstaure l’équilibre énergétique des méridiens avec un impact direct sur la régulation des émotions.