La thérapie a principalement comme objectif d’aider à répondre à une recherche de changement.
Les changements envisageables sont relatifs  :
Soit :
1) Au comportement, par exemple : ne plus fumer, savoir dire non, oser parler en public, …
2) Au ressenti, par exemple : même si la personne rougit, cela ne l’affecte plus, ou transformation d’une douleur en sensation, …
3) A la perception, à une modification de sens apportée à certains faits, par exemple, une personne souffre de l’indifférence de son voisin qui ne la salue pas, elle pourrait transformer ce vécu en « compassion » pour cet homme tellement pris par ses soucis qu’il n’en voit plus le monde extérieur.

Les premières lueurs de changement amorcent souvent  joie, et même étonnement!
Et bien souvent, se pointe aussi le doute. Puis, la grande question :
« oui mais, est ce que ça va durer? »

Dans ma pratique thérapeutique, j’opte pour une réponse négative.
« Non, bien sûr, rassurez-vous! »

Le vrai progrès consiste souvent en apprentissage :
– 3 pas en avant, 2 pas en arrière.
– Se casser la figure, et surtout se relever, regarder où on a mis les pieds, « voir où se trouve le fil pour ne plus le prendre!

Aussi, je conseille vivement de ne pas s’attacher à la forme qu’a pris le changement!

Il existe des multitudes de solutions, s’accrocher à l’une d’entre elles revient à exclure la perception d’autres possibilités de fonctionnement.

Un travail sur le changement est avant tout une recherche de flexibilité, il serait donc dommage de se cramponner à une seule des manifestations possible de changement.

Il y a aussi d’autres critères à prendre en considération pour estimer la pérénité du changement, entre autres : la notion de bénéfice secondaire (abordé dans d’autres articles).

L’hypnothérapie est un outil précieux en terme de changement.