Il y a plus de 6000 ans, en Mésopotamie : on a retrouvé des manuscrits, en graphie cunéiforme, où les sumériens relatent qu’ils induisent des états modifiés de conscience à finalité thérapeutique et qu’ils obtiennent des guérisons.
Il y a 3000 ans, en Egypte ancienne, l’état d’hypnose est aussi utilisé comme outil thérapeutique.
Des papyrus du IIIème siècle offrent des descriptifs de procédés très proches des pratiques actuelles…
L’historique de l’hypnose nous apprend que l’usage ne fut pas que thérapeutique!
Il semble aussi que l’hypnose était utilisée par le Pharaon pour mobiliser les ressources et la motivation de ses troupes. Une stèle reprenant une séance d’hypnose complète, datant du règne de Ramsès II a été retrouvée. Le pharaon s’en servait vraisemblablement pour mobiliser ses troupes avant le combat…
Aussi, dans l’antiquité, en Grèce, l’hypnose est utilisée entre autres par Socrate, qui se qualifiait comme un « accoucheur d’âmes »… Il invitait ses patients à se connecter à un état de concentration et de calme proche de l’état hypnotique.
Enfin, en Inde, l’auto-hypnose est utilisée dans certaines techniques de yoga, comme le yoga nidra.
Puis, il y a eu :
En 1529, Paracelse, médecin alchimiste avec son « système de la sympathie magnétique ».
Mesmer, vers 1770 il utilisait un baquet rempli d’objets métalliques dans lequel les participants plongeaient une tige de fer. Il utilise le magnétisme, mais aussi, il introduit un nouveau concept : l’effet thérapeutique peut dépendre de la relation médecin patient, sans l’aide de l’aimant. C’est ce qu’il nome le fluide animal et qui peut être considéré comme précurseur de ce que Freud découvre un peu plus tard : le transfert.
En 1819, il y a l’abbé Faria qui déclare que le fluide magnétique n’existe pas, mais met à l’honneur le pouvoir de la suggestion.
Vers 1830, les académies de sciences et médecine reviennent sur cette négation, et reconnaissent l’existence du magnétisme et en conseille l’usage aux médecins dans leur pratique.
En 1841, James Braid, Chirurgien, propose le terme « hypnotisme » qu’il fait reposer sur des « bases scientifiques ».
Citons ensuite les influences et les apports de Schultz, professeur de neuropsychiatrie, de Freud, Chertok et enfin de Milton Erickson qui a proposé une toute nouvelle approche de l’hypnose, celle que nous utilisons actuellement.